Station d'épuration de Bleesbruck (Nordstad)
Introduction
Fin 2009, le projet remanié de modernisation du site de Bleesbruck, ne reprenant dès lors qu'une capacité épuratoire réduite à 130.000 EH, a été débloqué par l'AGE.
Il en ressort que certaines parties de l'ancien site ont avantageusement été conservées, dont notamment les bâtiments de dégrillage grossier, de pompage, de dégrillage fin, une partie du bâtiment administratif actuel avec les digesteurs existants accolés, ainsi que les hangars abritant aujourd'hui les ateliers pour voitures et camions.
Il en ressort que certaines parties de l'ancien site ont avantageusement été conservées, dont notamment les bâtiments de dégrillage grossier, de pompage, de dégrillage fin, une partie du bâtiment administratif actuel avec les digesteurs existants accolés, ainsi que les hangars abritant aujourd'hui les ateliers pour voitures et camions.
Etude et projet
Les quatre bassins de décantation, ainsi que la biologie, le bâtiment de déshydratation, le logement et bureaux à l'entrée du site, le réservoir à gaz et partie de l'atelier mécanique furent par contre condamnés pour faire place aux nouvelles installations épuratoires.
L'étude avait en sus dévoilé, sur base d'une projection des futurs besoins en équipements et emplacements, que les surfaces disponibles à Bleesbruck ne suffisaient guère afin de reprendre tous les services y étant localisés aujourd'hui.
Deux alternatives avaient dès lors été analysées, celle d'une délocalisation partielle des services du SIDEN vers l'extérieur du site de Bleesbruck, et celle d'une solution multi-étage, permettant de conserver toute la logistique actuellement présente sur le site même.
Avantage a été donné à la dernière, visant ainsi à favoriser l'utilisation foncière verticale au gaspillage de fonds disponibles et rares dans la région. En sus, une étude comparative a décelé que l'achat et la viabilisation de surfaces adéquates seraient bien plus onéreux que le recouvrement d'ouvrages épuratoires.
Actons d'avantage que la couverture physique des unités de traitement est, selon nos informations, susceptible d'être une doléance du Ministère du Développement durable et des Infrastructures (Département de l'Environnement), compétant en matière de contraintes olfactives.
Finalement la délocalisation (préalable) des services du SIDEN aurait une nouvelle fois retardé la mise à niveau du site de Bleesbruck de bien des années, chose que nul ne saurait justifier.
L'étude avait en sus dévoilé, sur base d'une projection des futurs besoins en équipements et emplacements, que les surfaces disponibles à Bleesbruck ne suffisaient guère afin de reprendre tous les services y étant localisés aujourd'hui.
Deux alternatives avaient dès lors été analysées, celle d'une délocalisation partielle des services du SIDEN vers l'extérieur du site de Bleesbruck, et celle d'une solution multi-étage, permettant de conserver toute la logistique actuellement présente sur le site même.
Avantage a été donné à la dernière, visant ainsi à favoriser l'utilisation foncière verticale au gaspillage de fonds disponibles et rares dans la région. En sus, une étude comparative a décelé que l'achat et la viabilisation de surfaces adéquates seraient bien plus onéreux que le recouvrement d'ouvrages épuratoires.
Actons d'avantage que la couverture physique des unités de traitement est, selon nos informations, susceptible d'être une doléance du Ministère du Développement durable et des Infrastructures (Département de l'Environnement), compétant en matière de contraintes olfactives.
Finalement la délocalisation (préalable) des services du SIDEN aurait une nouvelle fois retardé la mise à niveau du site de Bleesbruck de bien des années, chose que nul ne saurait justifier.
Traitement des eaux
Le projet finalisé sur ces bases reprenait en détail des travaux de mise en conformité sur l'ensemble de la filière de traitement des eaux, dont la modernisation du dégrilleur grossier (génie civil et électromécanique) tout en préservant le bâtiment en place.
La station de relevage principale a été adaptée sur base de la même philosophie.
Le dessableur-déshuileur actuel fut remplacé par une nouvelle unité recouverte, localisée au droit des clarificateurs intermédiaires actuels.
Le traitement biologique sera du type classique à boues activées avec décanteurs longitudinaux. Les bassins seront agencés de façon à permettre une gestion flexible et adaptable aux besoins futurs. Ce concept offre également la possibilité d'une ultime extension à long terme sans travaux majeurs de génie-civil et à coûts réduits par simple adaptation du procédé.
Les eaux traitées sont acheminées via un nouvel ouvrage de sortie vers le cours d'eau de la Sûre. Cet ouvrage est doté d'une station de relevage permettant d'évacuer les eaux même en période de crues. Notons qu'aux yeux des responsables de l'AGE aucun traitement de désinfection des eaux déversées dans la zone de baignade de la Sûre n'était jadis requis au niveau du site de Bleesbruck, de sorte que le projet d'antan ne prévoyait pas de telle installation, tout en prévoyant par sagesse un emplacement approprié permettant le cas échéant d'installer ultérieurement un traitement quaternaire, si le besoin s'avérerait donné.
La station de relevage principale a été adaptée sur base de la même philosophie.
Le dessableur-déshuileur actuel fut remplacé par une nouvelle unité recouverte, localisée au droit des clarificateurs intermédiaires actuels.
Le traitement biologique sera du type classique à boues activées avec décanteurs longitudinaux. Les bassins seront agencés de façon à permettre une gestion flexible et adaptable aux besoins futurs. Ce concept offre également la possibilité d'une ultime extension à long terme sans travaux majeurs de génie-civil et à coûts réduits par simple adaptation du procédé.
Les eaux traitées sont acheminées via un nouvel ouvrage de sortie vers le cours d'eau de la Sûre. Cet ouvrage est doté d'une station de relevage permettant d'évacuer les eaux même en période de crues. Notons qu'aux yeux des responsables de l'AGE aucun traitement de désinfection des eaux déversées dans la zone de baignade de la Sûre n'était jadis requis au niveau du site de Bleesbruck, de sorte que le projet d'antan ne prévoyait pas de telle installation, tout en prévoyant par sagesse un emplacement approprié permettant le cas échéant d'installer ultérieurement un traitement quaternaire, si le besoin s'avérerait donné.
Traitement des boues
Au niveau de la filière du traitement des boues, le concept retenu prévoyait de maintenir, après mise en conformité, les deux digesteurs existants et de procéder à la construction d'une unité supplémentaire. Les silos actuels d'épaississement, de tamponnage des boues et de traitement des eaux troubles ont été remplacés par de nouvelles entités, y compris les épaississeuses mécaniques et déshydrateuses par centrifugation avec leurs installations périphériques. En ce qui concerne la valorisation énergétique des gaz issus du traitement des boues, le projet prévoyait la construction d'un nouveau réservoir avec centrale de cogénération. Les installations d'alimentation en énergie électrique ainsi que le volet de la commande/régulation ont été adaptés aux nouvelles installations épuratoires.
Ateliers, hangars et bâtiments
En ce qui concerne les ateliers, hangars et bâtiments, le dossier reprenait les éléments nécessaires afin de maintenir comme déjà évoqué sur site tous les services actuellement disponibles, tout en remédiant au manque de place et d'infrastructures conformes d'aujourd'hui.
Ainsi était-il prévu de réaliser un nouvel atelier mécanique, des hangars et ateliers pour camions et camionnettes et voitures des service, ainsi que des vestiaires et bureaux pour le personnel employé.
Un nouveau bâtiment administratif reprend, outre les locaux pour les services administratif, informatique et technique, également les locaux nécessaires pour réunions de nos Comité et Bureau syndicaux, tel que préconisé par les statuts du SIDEN.
La grande majorité de ces bâtiments a été reconstruite du fait que des immeubles en place doivent malheureusement être démolis pour faire prioritairement place aux ouvrages de dépollution des eaux et de traitement des boues. Précisons que les standards d'équipement et d'aménagement de ces nouveaux ateliers et bureaux correspondent à ceux utilisés par l'Administration des Bâtiments Publics (cf. récents immeubles réalisés pour Ponts et Chaussées, AGE, … etc.).
Evoquons finalement que le bâtiment-digesteur existant, abritant jadis déjà le service analytique, a été réagencé pour loger divers équipements techniques de la filière de digestion des boues et pour mettre en conformité les locaux de laboratoire, ceci pour les besoins exclusifs de la station d'épuration de Bleesbruck et du restant de notre syndicat.
Ainsi était-il prévu de réaliser un nouvel atelier mécanique, des hangars et ateliers pour camions et camionnettes et voitures des service, ainsi que des vestiaires et bureaux pour le personnel employé.
Un nouveau bâtiment administratif reprend, outre les locaux pour les services administratif, informatique et technique, également les locaux nécessaires pour réunions de nos Comité et Bureau syndicaux, tel que préconisé par les statuts du SIDEN.
La grande majorité de ces bâtiments a été reconstruite du fait que des immeubles en place doivent malheureusement être démolis pour faire prioritairement place aux ouvrages de dépollution des eaux et de traitement des boues. Précisons que les standards d'équipement et d'aménagement de ces nouveaux ateliers et bureaux correspondent à ceux utilisés par l'Administration des Bâtiments Publics (cf. récents immeubles réalisés pour Ponts et Chaussées, AGE, … etc.).
Evoquons finalement que le bâtiment-digesteur existant, abritant jadis déjà le service analytique, a été réagencé pour loger divers équipements techniques de la filière de digestion des boues et pour mettre en conformité les locaux de laboratoire, ceci pour les besoins exclusifs de la station d'épuration de Bleesbruck et du restant de notre syndicat.
Coûts
Sur base des explications techniques qui précèdent, les plans et devis annexés, dressés par les préqualifiés auteurs du projet, font ressortir une dépense globale, honoraires et taxes compris, se ventilant comme suit :
Lesdits montants étaient, comme d'usage en première instance entièrement à charge de notre syndicat SIDEN, qui, en tant que Maître d'Ouvrage, devra assurer le préfinancement du dossier, tout en pouvant en récupérer une quote-part via des aides publiques légalement ancrées. Pour des raisons historiques, les travaux prédécrits furent exceptionnellement éligibles à un subventionnement de maximum 100% de la part de l'Etat.